Réseau de référents Frelon

Publié le par Abeille34

Signaler une activité de frelons asiatiques sur les ruchers de l’Hérault.

A la suite des fortes attaques déplorées par les apiculteurs en fin de saison 2016, Le GDSA lance une initiative pour la mise en place d’un réseau de référents Frelon sur le territoire du département de l’Hérault.

Ce projet a été présenté à l’occasion de l’assemblée générale du GDSA le 15 janvier 2017.

Plus de détail sur le site du GDSA 34. --> lien

 #infoGDSA publié le 21 janvier 2017

 

Publié dans GDSA infos

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Bonjour,<br /> Votre article est très complet et si je puis amener une ou deux précisions, pour compléter vos informations.<br /> En effet le nombre de nids augmente d'année en année et 2016 n'aura pas dérogé à la règle, cependant le nombre de détections ou de déclarations des nids sur le département a fortement régressé.<br /> Un début d'été frileux, des nids primaires avortés durant le printemps, des nids secondaires fraichement construit à la mi-août, voici ce que l'on pouvait observer cette année dans la vallée de l’Hérault.<br /> 2016, un printemps frais, un été qui se déclare au 20 juillet, des éléments qui ne jouent pas en faveurs des espèces dominantes d'hyménoptères méditerranéennes. Pour ne citer qu’eux les polistes, dont leur grand nombre habituel animent les environnements mellifères, les pourtours de piscines et les tours de tables, avaient majoritairement été absents cette année, sauf exceptions locales. Les seules espèces ayant survécu aux conditions météorologiques printanières ont été celles dont les nids étaient abrités du froid et du vent. Ce qui induit également pour les jeunes frelons asiatiques (et européens), que la prédation soit devenu de plus en plus difficiles du printemps jusqu’à l’arrivée de l’été. Moins de nourriture, moins de ponte.<br /> Il a été facile d’observer, que beaucoup de nids étaient atrophiés et mesuraient moins de 40 cm de diamètres avec des populations plus faible en fin d’été. Les nids abordés à la mi-août ne mesuraient pas plus de 20 cm pour les plus gros, il a même été difficile pour la moitié de les traiter, du fait de leur petite taille. Un retard qui se confirma puisque les attaques devant les ruches ont été majoritairement tardive cette année. Des nids pas forcément moins nombreux cette année mais surtout plus petits, ce qui n’a pas facilité leur détection.<br /> Concernant les moyens de destructions, comme vous l‘avez précisé, seul les produits autorisés par la réglementation européenne, ne peuvent être mise en œuvre par les professionnels de l’hygiène publique. En ce qui concernent l’emploi de la Perméthrine, qui est certes plus impactant que l’utilisation du SO2, est néanmoins une des molécules qui disparait par le sol en moins de 30 jours. Le temps nécessaire à la dégradation de cette dernière est de 21 à 28 jours, suivant les organismes présent dans le sol. C’est pourquoi il est important de ne pas laisser les nids en place et de les faire tomber au sol après quelques jours. Ce procédé laisse le temps au produit de terminer son action de destruction, réduit l’impact sur l’environnement et les espèces vivantes non ciblés. Dès que le froid arrive, ce délai peut être réduit à 48 h, pour éviter que les oiseaux ne s’emparent des restes d’un nid traité.<br /> <br /> Pour conclure si aucune demande n’a été émise par les adhérents cette année elles n’ont jamais été très nombreuses pour les autres années non plus, même dans les plus favorables. En revanche les informations transmises par les bulletins municipaux des mairies ont souvent démontrés leur efficacité en terme de détection précoce… Qui de mieux qu’un propriétaire, qu’un chasseur, qu’un promeneur, pour remarquer la présence d’un nid de frelons asiatique dans la nature ou sur sa propriété ?<br /> Amitié aux membres de l’Abeille Héraultaise,<br /> Stéphane C.
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